Septembre n'existera pas.

Je m’en serais débarrassé il y a fort longtemps de ce cœur si frêle, si je pouvais. Pourtant je ne peux aucunement, cela restera insoluble.
Il clair que la fin de l'été s'approche à grands pas. Les jours sont comptés. Le soleil refroidira, et tout le monde s'en ira. De nouveaux horizons feront leur apparitions.J’ose espérer avec le peu de robustesse qui s’éternise au fond de mon inconscience que Septembre n'existera jamais.
Je pourrais fermer les yeux, mais ce ne serait que vulgaire sournoiserie. J’entrouvre donc légèrement mes paupières pour deviner ce qui s’ensevelit. Et ce n’est point chasteté, ce n’est point pureté.

Sur une nostalgique chanson de Nujabes je fume ma cigarette en repensant à tout ces souvenirs estivaux déjà lointains. Je ne peux qu'avouer que j'ai du mal à écrire, la tristesse pèse assez lourdement ce soir.

Our time as we go . We know our time will change.


Nothingness.

Pure.

Je rassemblerai dans un verre toutes les gouttes d'eau.

La nuit porte conseil, je pense!

Une fois dans un élan pseudo-poétique j'eus dit à mon ami virtuel: "Un jour je serai Van Gogh, je me couperai l'oreille, et de mon sang j'arroserai des plantes. Quand ces plantes grandiront je les mangerai puis je deviendrai à mon tour une plante si grande que je toucherai les nuages. Mais mon âme baignera dans le néant le plus absolu. A l'infini!" 
Il est clair que mes mots n'ont certainement pas de sens mais il m'arrive parfois de me comprendre. Ce n'est pas pour autant qu'il faut s’inquiéter pour ma santé mentale. Il est 4:38 du matin et toujours pas couchée, j'ai certes cette envie envahissante d'aller sombrer dans un profond sommeil pourtant quelque chose me dit que j'ai mieux à faire! Rien ne vaut que de créer ses rêves au lieu de laisser son subconscient s'en occuper quand nous sommes à moitié-vivants ( à moitié-morts! )

Vague sentiment de paix.